Vidéo

Adaptation des femmes au changement climatique – Projet PISCCA

Dans le cadre du Projet PISSCA financé par l’Ambassade de France au Tchad et la Coopération Suisse, AFPAT a réalisé 3 vidéos présentants les impacts du changement climatique sur les femmes au Sahel, et les solutions développé par notre association pour permettre aux femmes de générer des revenus complémentaires pour faire face à la pertes de revenus.

 

Série de trois videos réalisé par Souleymane Ouattara de Jade Productions et produite par le Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale ACP-UE (CTA), le Comité de coordination des peuples autochtones d’Afrique (IPACC) en collaboration avec l’Association des Femmes Peules Autochtones du Tchad (AFPAT).

Dialogue à trois sur le changement climatique

Dans les multiples gares routières de Ndjaména, la capitale du Tchad, chaque voyageur venu de l’intérieur du pays, sait où déposer son fardeau. Les pas de Aladji Ibrahim le conduisent à l’AFPAT, une organisation de défense des droits des peuples autochtones : les éleveurs peul bororos. Ainsi commence une histoire profondément humaine, où la confection d’une maquette en trois dimensions permet de jeter le pont entre tradition et modernité, producteurs ruraux, autorités locales, hommes de science et pouvoirs publics nationaux avec comme finalité l’atténuation des effets du changement climatique. Ce film apporte la preuve que la cartographie participative en trois dimensions permet non seulement de réduire les conflits liés à l’utilisation des ressources naturelles communes mais constitue aussi un instrument de promotion des droits humains et un formidable outil de dialogue entre les acteurs du développement.

Brousse de tous les dangers, carte de tous les espoirs

En 2011-2012, des organisations de peuples autochtones se sont associées à des météorologues, des agences de l’ONU et d’autres agences de coopération internationale pour explorer les impacts du changement climatique sur les communautés d’éleveurs nomades, et étudier la possibilité d’intégrer le savoir traditionnel dans des plateformes de politiques nationales.

Ce film est le second d’une série en deux parties intitulée Gouvernance climatique, qui documente les ripostes des populations autochtones au changement climatique et la mobilisation de différentes formes de savoir pour créer un dialogue entre les scientifiques, les décideurs et les communautés aux prises à des risques de conflit et vulnérables à l’évolution du climat.

« Brousse de tous les dangers, carte de tous les espoirs », dernière réalisation de la série, nous emmène dans le village de Baїbokoum dans le sud du Tchad, où des éleveurs M’Bororo utilisent la Modélisation participative en trois dimensions (P3DM), une méthode de cartographie qui fait partie de la famille des SIG participatifs, pour représenter les connaissances orales et traditionnelles qu’ils ont de leur paysage et leur écosystème à leurs voisins agriculteurs et aux autorités locales.

La carte est élaborée en guise d’exercice de formation, soutenu par le CTA, avec des pasteurs autochtones en provenance des quatre coins du Tchad, du Niger, du Cameroun, de l’Ouganda, de la Tanzanie et du nord du Kenya. La manifestation a lieu durant le mois sacré du Ramadan – ce qui soulève non seulement la question du savoir traditionnel mais aussi celle des valeurs islamiques pour identifier des solutions et accepter la responsabilité de la conservation et d’une gestion durable de la terre et des ressources en eau. Durant le projet, les éleveurs musulmans ont travaillé et prié ensemble, alors même qu’ils venaient de différents pays d’Afrique. Ils ont découvert qu’ils étaient confrontés à des problèmes semblables de marginalisation, de vulnérabilité et d’impacts du changement climatique et de changements de l’utilisation des sols.

La carte – qui a vu le jour dans un contexte de tensions communales et d’incertitudes – a été réalisée en toute bonne foi, pour unir des personnes qui se sont senties en compétition avec d’autres sur des questions de droits de passage, d’accès à l’eau et aux ressources, afin de voir leur territoire d’une façon plus globaliste et pour trouver des solutions basées sur la coopération, le dialogue et la bonne foi. Le film a été lancé lors de la 18e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Doha, au Qatar le 27 novembre 2012.

Dans le premier film de la série, Governance Climatique, Ouattara rapportait le dialogue entre les populations autochtones et les météorologues pour expliquer comment leurs systèmes de savoir respectif faisaient face aux prédictions climatiques et météorologiques, et offraient des opportunités de réduction des risques et d’adaptation aux effets du changement climatique. Ouattara s’était rendu dans la savane tchadienne pour interroger des femmes et des hommes M’Bororo sur la réalité des sécheresses et de l’instabilité climatique, et sur les efforts déployés pour comprendre ces phénomènes et y réagir. Ce premier film avait été lancé lors de la 17e Conférence des Parties à la CCNUCC.

Gouvernance climatique: Une question de survie pour les éleveurs nomades

En 2011-2012, des organisations de peuples autochtones se sont associées à des météorologues, des agences de l’ONU et d’autres agences de coopération internationale pour explorer les impacts du changement climatique sur les communautés d’éleveurs nomades, et étudier la possibilité d’intégrer le savoir traditionnel dans des plateformes de politiques nationales.

Ce film est le premier d’une série en deux parties intitulée Gouvernance climatique, qui documente les ripostes des populations autochtones au changement climatique et la mobilisation de différentes formes de savoir pour créer un dialogue entre les scientifiques, les décideurs et les communautés aux prises à des risques de conflit et vulnérables à l’évolution du climat.

Dans ce film, Ouattara rapport le dialogue entre les populations autochtones et les météorologues pour expliquer comment leurs systèmes de savoir respectif faisaient face aux prédictions climatiques et météorologiques, et offraient des opportunités de réduction des risques et d’adaptation aux effets du changement climatique. Ouattara s’était rendu dans la savane tchadienne pour interroger des femmes et des hommes M’Bororo sur la réalité des sécheresses et de l’instabilité climatique, et sur les efforts déployés pour comprendre ces phénomènes et y réagir.

Ce premier film avait été lancé lors de la 17e Conférence des Parties à la CCNUCC.